Projets Associés

Un réseau de projets, un ensemble d’acteurs

Le consortium dans sa première version (Paris Time Machine, 2018-2022) a été très tôt sollicité par des partenaires qui, dans le cadre de projets scientifiques, avaient des demandes en termes d’accompagnement sur les thématiques de la géo histoire (mise en place de bases de données spatiales, problématique d’ouverture des données, etc…).

La plupart de ces projets, issus d’appels à projet (PCR, ANR, ERC, Thèses…etc.), étaient déjà structurés et disposaient d’une autonomie scientifique et financière. C’est la raison pour laquelle nous avons développé le concept de projet associé permettant à des équipes multi-institutionnelles de rejoindre de manière non contraignante les actions de notre groupe et d’apporter dans la mesure de leurs moyens des contributions à nos travaux (financières ou en temps de travail). Actuellement en ce début de quadriennal 36 projets restent associés à notre consortium.

Ils sont l’illustration de la grande diversité des approches et des problématiques abordées dans le cadre de nos travaux. On voit par exemple clairement sur les graphiques ci-dessous que Paris, qui était l’objet central du premier consortium et qui reste un objet phare, notamment pour le développement et l’expérimentation de nos outils, est véritablement un terrain parmi de nombreux autres et que les espaces et les échelles sont extrêmement diversifiées.

Les projets associés

Les « projets associés » constituent des entités autonomes administrativement, budgétairement et scientifiquement mais qui souhaitent s’associer aux travaux de notre consortium. Ces projets associés peuvent prendre des formes diverses telles que PCR, programme ANR, Programme ERC… Le consortium joue dans de nombreux cas un rôle de conseil et d’accompagnateur sur les questions méthodologiques et peut le cas échéant jouer le rôle de coordinateur de moyens. Le consortium offre aussi un accompagnement sur son écosystème de travail en proposant des outils de production et de gestion de données aux projets (GEO, Heurist, Oronce Fine, Morphal, etc…).

Cette approche permet de travailler dans le cadre de projets possédant des problématiques très différentes sur les besoins transversaux, de faire réseau en fédérant les actions et les ressources humaines mais aussi de valoriser les bonnes pratiques et de mettre en avant les services développés par l’IR* ou ses Consortiums (Sharedocs, Humanum Box, Nakala, GEO, Heurist, etc…). Notre but est ici de faire communauté et de développer des outils partagés et des méthodologies communes qui soient utiles au plus grand nombre.

Sur les projets, on notera que sur 36 projets inventoriés et affichés comme associés au travaux du Cst PTM, tous n’ont pas le même taux d’activité, ne sont pas au même niveau de maturité, ne disposent pas de moyens similaires, ont parfois achevé leur phase financée… mais ce qui les regroupe tous cependant, c’est qu’ils sont tous à la tête d’une communauté d’utilisateurs que nous avons cherché à atteindre même si cette communauté est parfois délicate à délimiter et à quantifier.

Cette inventaire est actuellement incomplet et sera enrichis dans les mois à venir par les travaux de nos partenaires du laboratoire LienSS de la Rochelle qui ont rejoint le Consortium Projet Time Machine cette année.

Abbaye Saint-Pierre de Bourgueil

Pilote(s) du projet :  Sandrine Robert (EHESS, UMR 8504 – Géographie-cités), Laurent Costa (UMR 7041 ArScAn)

Laboratoires et institutions associés : EHESS, UMR 7041 ArScAn

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://fnp.huma-num.fr/aws/app/55bfe5c9-04af-11ec-9457-3dd887cabea1/index.html?dummy=1634799401050

Résumé : L’abbaye de Bourgueil, plus précisément l’abbaye Saint-Pierre de Bourgueil-en-Vallée, est une abbaye bénédictine. Fondée en 990 par Emma, fille de Thibaut Ier, comte de Blois et épouse de Guillaume, duc d’Aquitaine, elle restera tout au long de son histoire une Abbaye importante dans le paysage monastique du moyen-âge jusqu’à la période moderne. Elle subira aussi durant son histoire de nombreuses évolutions jusqu’à sa vente comme bien national en 1789. L’abbaye retrouvera sa vocation religieuse au 19e siècle lorsque les religieuses de la Congrégation des Sœurs de saint Martin, issues d’un groupe de carmélites, s’installent dans les bâtiments monastiques pour assurer leur fonction d’éducation et d’assistance aux malades et personnes âgées. Un peu plus tard, au 20e siècle, l’ancien château abbatial et l’étage des grands celliers seront aménagés par les religieuses des Sœurs de saint Martin pour y accueillir un centre de formation pour les religieuses futures enseignantes et en maison de retraite pour les religieuses âgées. Après l’arrêt de ces activités, les religieuses ont quitté l’abbaye de Bourgueil en 2016. L’abbaye devient alors un centre dédié aux arts. Le WebSIG construit par l’UMR 7041 Archéologies et Sciences de l’Antiquité et réalisé dans le cadre des travaux du consortium de recherche Huma-num Paris-Time-Machine et du programme la Fabrique Numérique du Passé qui vise à offrir aux chercheurs et aux acteurs de l’abbaye un outil d’accès à la documentation disponible et un support d’étude partagé intégrant différentes représentations de cet ensemble architectural historique remarquable.

Alpage-Paris

Pilote(s) du projet : Hélène Noizet (UMR 8589 – LAMOP) , Frédéric Pouget (Univ. La Rochelle, UMR 7266 – LIENSs) , Laurent Costa (CNRS, UMR 7041 – ArScAn) , Jean-Christophe Burie (EA 2118 – L3i)

Laboratoires et institutions associés : UMR 8589 – LAMOP , UMR 7041 – ArScAn , UMR 7266 – LIENSs , EA 2118 – L3i , univ. La Rochelle , Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne , IRHT , EA 2449 DYPAC , Cons. PTM , Univ. Paris 8 Vincennes-Saint-Denis , univ. La Rochelle, CNRS

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre

Liens :

 

Résumé :  AnaLyse diachronique de l’espace urbain PArisien : approche Geomatique : ALPAGE est une plateforme d’information géohistorique sur Paris. Elle repose sur une dynamique de travail impulsée en 2006, grâce au soutien de l’Agence Nationale de la Recherche, et qui s’est pérennisée sous la forme d’un réseau de chercheurs et d’étudiants (master et doctorat) au-delà de la phase financée (2006-2010). Le projet initial a fédéré une vingtaine de chercheurs coordonnés par Hélène Noizet, membre du LAMOP. Ces historiens, géomaticiens et informaticiens ont posé les bases d’un système d’information géographique (SIG) sur l’espace parisien pré-industriel. Les données spatiales de référence, construites pour le début du 19e siècle et pour la période médiévale, ont été mises en ligne dans une plateforme cartographique accessible à tous : elles sont visibles dans une plateforme de webSIG et téléchargeables librement. Les métadonnées associées permettent d’identifier les sources et les auteurs de chaque donnée.

Annuaire des Allemands à Paris 1854

Pilote(s) du projet : Mareike König (Institut historique allemand, Paris), Jürgen Hermes (Institut für Digital Humanities, Cologne)

Laboratoires et institutions associés : Institut historique allemand de Paris, Institut für Digital Humanities de Cologne

Rôle du CstPTM : Accompagnement

Liens : https://adressbuch1854.dhi-paris.fr

Résumé :  Ce site web comprend les données d’adresses d’immigrants allemands installés à Paris et dans ses environs au milieu du 19e siècle. A la base du projet se trouve un bottin imprimé, un annuaire datant de 1854, contenant près de 4 800 adresses d’Allemands, pour la plupart, artisans, commerçants et entrepreneurs, travaillant dans la capitale. Les adresses ont été saisies et normalisées dans une base de données, les pages du livre ont été numérisées. Elles peuvent être visualisées sur des plans historiques de Paris de manière interactive. La base de données constitue ainsi un point de départ pour des études prosopographiques et donne, en même temps, des informations sur l’immigration allemande à Paris et sur la répartition de cette population dans la ville, à cette époque.

ANR COLEMON Collégiales et monastères de la réforme carolingienne au Concile de Trente (816-1563)

Pilote(s) du projet : Anne Massoni (université de Limoges, CRIHAM), Noëlle Deflou-Lecat (Université de Grenoble – CERCOR UMR 8584), Thierry Kouamé (Université de Paris I – LAMOP (UMR 8589), Thierry  Joliveau (Université de Saint-Etienne – EVS UMR 5600)

Laboratoires et institutions associés : LEM CERCOR, CRIHAM, Univ. Limoges, EVS, univ. Lyon

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://colemon.huma-num.fr/

Résumé : COLÉMON est un projet de recherche en histoire et analyse spatiale du phénomène religieux. Il a pour objectif de constituer et d’analyser le corpus des monastères et des collégiales de l’espace français entre 816 et 1563 afin de comprendre les ressorts de leur implantation et de l’évolution de ce réseau grâce à un outil de représentation et d’analyse de données dans une démarche spécifique et comparatiste. Le Consortium PTM a été sollicité pour son expertise en matière de base de données ainsi que pour ses outils (GEO). Des travaux ont été lancés en 2022 afin d’ouvrir vers l’open data les corpus collectés durant cette ANR.

ANR Parcedes

Pilote(s) du projet : Magali Watteaux (Université de Rennes 2)

Laboratoires et institutions associés : Université de Sienne, Université de Newcastle, INRAP, UMR 7041 ArScAn

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://parcedes.hypotheses.org/

Résumé : En 2008, l’Unesco a classé un parcellaire de colonisation d’origine grecque sur l’île de Hvar (Croatie) au motif qu’il serait resté « pratiquement intact » depuis le IVe siècle avant J.-C., témoignant d’une grande « permanence » et « durabilité » des systèmes d’exploitation du sol et des règles foncières. L’argument témoigne d’une conception de la résilience des formes parcellaires qui écrase la pesanteur du temps, faisant passer pour fossile et authentique (grec ancien) ce qui est en fait le fruit de plus de deux mille ans d’adaptation par les sociétés qui se sont succédées sur cette île. C’est précisément pour mieux évaluer, sur la longue durée, la part du temps et des sociétés dans la transmission des parcellaires agraires que l’école française d’archéogéographie s’est développée depuis les années 1990 (Chouquer 2007, Watteaux 2014). Le projet PARCEDES entend contribuer à ce courant de recherche en apportant des données nouvelles sur l’évolution de parcellaires français, britanniques et italiens, de l’âge du  Bronze au temps présent. Grâce à une double approche inédite (très longue durée et comparaison). Le Cst PTM encadrera un contrat pour la mise en place d’une base de données commune (GEO) et sur la mise en open data des données produites. Enfin des ateliers de travail commun sur l’analyse morphologique ainsi que le développement de nouvelles fonctionnalités d’analyse sont développés conjointement dans le cadre de l’application Morphal.

ANR Vismin (visibilité des minorités)

Pilote(s) du projet :  Claire Soussen (Université du Littoral Côte d’Opale)

Laboratoires et institutions associés : HLLI EA 4030, LEM-EPHE-PSL, UMR 8584, Framespa UMR 5136, Université de Perpignan-Via Domitia, CNRS/EHESS à Paris, Inrap & UMR 5199 PACEA, CAMS, UMR 8557 CNRS-EHESS

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://vismin.huma-num.fr/

Résumé : Ce projet porte sur Tolède, Perpignan, Barcelone, Grenade, Gérone et Minorque avec la reconstitution de 3 synagogues souterraines anciennes, l’identification des marques des tailleurs de pierre sur la cathédrale de Tolède et la reconstitution par Scanner 3D de cet immense édifice… projet géré notamment sous Heurist.

Le projet VISMIN se propose d’approcher la question de la visibilité ou de l’« invisibilisation » du fait minoritaire dans l’espace public à la fin du Moyen Âge, en examinant l’évolution de la place de la minorité juive dans quelques villes de la Couronne d’Aragon. Partant du constat que, durant les trois derniers siècles du Moyen Âge, les pouvoirs en Occident balancent entre deux attitudes contradictoires : gommer les différences dans une logique intégratrice correspondant à l’idéal de la Societas Christiana, et distinguer les minoritaires afin de circonvenir la menace qu’ils représentent à leurs yeux, le projet analysera les enjeux et les effets de cette tension entre visibilité et « invisibilisation » dans l’espace urbain. Interdisciplinaire, il empruntera à la paléographie, à la cartographie, à l’archéologie et à l’anthropologie, et mobilisera les ressources de la géomatique.

Le Projet ANR Vismin (visibilité des minorités juives dans la couronnes d’Aragon dans l’Espagne médiévale) sur Tolède, Perpignan, Barcelone, Grenade, Gérone et Minorque avec la reconstitution de 3 synagogues souterraines anciennes, l’identification des marques des tailleurs de pierre sur la cathédrale de Tolède et la reconstitution par Scanner 3D de cet immense édifice… projet géré notamment sous Heurist.

Bagnères-de-Bigorre

Pilote(s) du projet : Richard Sabatier (EnSav Versailles)

Laboratoires et institutions associés : Municipalité de Bagnères-de-Bigorre, Université de Pau, EHESS, UMR 7041 ArScAn

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage

Liens : https://fnp.huma-num.fr/adws/app/b0f9c3dd-720a-11eb-b77f-371d1bec0206/index.html

Résumé : Dans le cadre du PCR hydraulique et thermalisme en Bigorre, a débuté en 2020 la mise en place d’un système d’information géographique, destiné à l’aide à la compréhension et à la gestion du quartier thermal. L’élaboration de ce référentiel géohistorique mis au point en collaboration avec le consortium PTM sur le quartier thermal de Bagnères-de-Bigorre permet de visualiser différents plans du quartier aux XVIIIe et XIXe siècles.  Bagnères-de-Bigorre dispose à partir du milieu du XVIIIe siècle d’une documentation de grande qualité décrivant notamment la station thermale dans son ancien contexte topographique agropastoral. Parmi celle-ci, le Plan des Petits canaux 1864 marque l’apogée de l’embellissement de la station thermale par l’omniprésence de l’eau dans son paysage à la fois urbain et rural. Cette apogée de l’eau en ville a disparu à partir des années 1970, notamment pour des raisons de mise aux normes sanitaires sans que l’on ait pu évaluer alors leur impact sur le paysage thermal.

Belleville Migrations

Pilote(s) du projet : Marion Dupuis, Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL – CNRS/EHESS) et réseau SONS du CNRS

Laboratoires et institutions associés : CRH/ groupe des études juives – CNRS/EHESS, Association Villes des Musiques du Monde, Institut Convergences Migrations, Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL- EHESS/CNRS), Université de Franche-Comté, Musée de l’histoire de l’immigration, Centre d’Etudes Européennes à Sciences Po, Ined

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens :

Résumé : Belleville Migrations est une plateforme visuelle, sonore et cartographique proposant une découverte virtuelle du quartier parisien de Belleville au prisme de photographies, d’ambiances sonores et de podcasts de chercheuses et chercheurs en sciences sociales. Cette plateforme propose une approche visuelle et sonore afin de déplacer notre perspective pour envisager les migrations au prisme d’une cartographie sensible (photographies prises dans l’espace public et sons géolocalisés). Cette approche est mise en dialogue avec celles de chercheuses et chercheurs qui évoquent le quartier de Belleville et leurs recherches, prenant pour fil conducteur les représentations de l’espace. Le projet est notablement géré sur Oronce Fine.

Chartres – CherlOq’

Pilote(s) du projet : Anaïs Pinhede (INRAP, Service archéologique de la communauté urbaine de Chartres)

Laboratoires et institutions associés : UMR ArScAn, INRAP, Service archéologique de la communauté urbaine de Chartres

Rôle du CstPTM : Accompagnement et maîtrise d’ouvrage

Liens :

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Résumé : L’application cartographique C’herloQ (CHartrEs : caRte archéoLOgiQue interactive) permet d’explorer plus de 700 interventions archéologiques, de la découverte fortuite à la fouille préventive, réalisées à Chartres. Cette carte interactive offre à chacun la possibilité de naviguer dans l’histoire de ce territoire, de la préhistoire à nos jours. Les résultats des opérations archéologiques et des travaux de recherches ainsi que des cartes anciennes seront progressivement et régulièrement mis en ligne dans le cadre d’une politique d’ouverture des données (Open data). Les données actuellement disponibles sont les sites archéologiques (groupement d’opérations archéologiques à une même adresse) et des éléments de topographie historique, dont les enceintes urbaines. Chaque objet de la carte dispose d’une notice descriptive accompagnée de photographies et de plans. Cette application, outil de diffusion scientifique, est aussi un outil d’analyse et de recherche. Elle participe ainsi à l’élaboration d’une synthèse archéologique urbaine et territoriale sur Chartres métropole pilotée par la direction de l’Archéologie. C’herloQ est une collaboration scientifique menée conjointement entre la Direction de l’Archéologie de Chartres métropole et le consortium Huma-Num Paris Time Machine (PTM).

CHIPS

Pilote(s) du projet : Gaspard Pagès (CNRS, UMR 7041 – ArScAn), Alexandre Disser (IRAMAT, UMR 5060 CEA)

Laboratoires et institutions associés : CNRS, UMR 7041 – ArScAn, IRAMAT, UMR 5060 CEA

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : site non public

Résumé : CHIPS est une base de données de mesures chimiques développées par l’IRAMAT en liaison avec ArScAn et qui utilise GEO en collaboration avec le Cst PTM. Il s’agit de mettre en place un outil pour le dépôt de données qui soient le plus « brutes » possible. On entend par là que les informations chimiques doivent être le plus proche possible des résultats analytiques. Ces données sont géoréférencées et constituent un référentiel unique pour l’ensemble de la communauté des historiens qui s’intéressent à l’échelle européenne aux mesures sur les matériaux anciens notamment sur les matériaux ferreux. L’apport du Consortium PTM porte sur la mise en place d’interface d’accès à ces données. Plus généralement, l’étude de la circulation des matériaux est considérablement entravée par la difficulté d’accès aux données de référence, indispensables tant pour identifier les sources des matériaux que pour établir des relations entre les contextes de production et de consommation des métaux. Il est donc essentiel pour la communauté de l’archéométallurgie de surmonter cette barrière méthodologique. A l’échelle européenne, plusieurs équipes travaillent depuis les années 1980-1990 à la constitution de tels référentiels, en caractérisant chimiquement les déchets de la production primaire de métal : les scories de fusion. Le territoire français est la zone la mieux documentée, grâce aux initiatives prises par plusieurs équipes de recherche : IRAMAT, ArScAn, Herma et CreAAH notamment.

La documentation est disparate à plusieurs points de vue : elle provient d’appareils analytiques aux caractéristiques différentes (sensibilité, erreurs de mesure, etc.), les ensembles de marqueurs chimiques mesurés peuvent varier, et l’accès aux données par le biais de publications est dans certains cas très fastidieux. L’accès à des données chimiques harmonisées, référencées, certifiées et permanentes est donc une question cruciale pour la communauté internationale des chercheurs en archéométallurgie.

Le LAPA-IRAMAT, aidé par le CSt PTM, a pris l’initiative de résoudre ce problème d’accessibilité des données en entreprenant une action de collecte des données produites au cours des trente dernières années. En collaboration avec d’autres membres du laboratoire, Alexandre Disser a développé CHIPS, une base de données relationnelle sous PostgreSQL, regroupant des données chimiques, des données archéologiques contextuelles et des métadonnées (dispositifs analytiques, conditions d’analyse, référents, etc.) (Figure 2). Cette base de données répertorie actuellement près de 5000 analyses chimiques associées à 1460 contextes archéologiques situés dans 20 pays. La base de données bénéficie actuellement du service d’hébergement offert par la IR* Huma-Num.

Collecta

Pilote(s) du projet : Anne Ritz-Guilbert (enseignante-chercheuse HDR, École du Louvre/CNRS-IRHT)

Laboratoires et institutions associés : École du Louvre, IRHT, Équipex Biblissima, COSME-TGIR Huma-num et la Fondation Balzan, UMR ArScAn, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Ca’ Foscari, EPHE, Université de Strasbourg

Rôle du CstPTM : Accompagnement de projet

Liens : https://www.collecta.fr/index-equipe.php?

Résumé : Collecta est une base de données et un site Internet qui reconstituent virtuellement la collection de François-Roger de Gaignières (1642-1715) dispersée entre différents lieux de conservation (plusieurs départements de la Bibliothèque nationale de France et la Bibliothèque Bodléienne d’Oxford). En 2017, l’IRHT a accueilli Collecta initialement conçue dans le cadre d’un appel à projet Synergie (2014-2016) financé par HéSam Université, porté par l’École du Louvre en partenariat avec l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Une seconde phase de financement (École du Louvre, IRHT, Équipex Biblissima, COSME-TGIR Huma-num et la Fondation Balzan, en la personne de Michel Zink, récipiendaire du prix Balzan en 2007) a permis la migration de Collecta sur les serveurs de l’IRHT et sa mise en ligne en décembre 2017. Le CstPTM a suivi le développement de cette base de données en participant au titre de son expertise aux réunions de travail du projet et en intégrant le conseil scientifique du programme. Il a participé aussi à la mise en place de l’application mobile collaborative d’intégration de données qui constitue une brique logicielle potentielle générique.

Délos

Pilote(s) du projet : Roland Etienne (Univ. Paris 1, UMR 7041 – ArScAn), Francis Prost (Univ. Paris 1, UMR 7041 – ArScAn)

Laboratoires et institutions associés : UMR ArScAn, Efa

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens :https://fnp.huma-num.fr/aws/app/6f7025dc-5411-11eb-91f3-dfc85aa511ba/index.html?dummy=1635259002973

Résumé : Delos est avec Delphes, l’un des plus prestigieux sanctuaires grecs de la Méditerranée. Utilisé depuis le huitième siècle BC jusqu’à la fin de l’Antiquité romaine, il restera le plus important sanctuaire maritime de la Méditerranée dans l’Antiquité. Depuis le premier travail archéologique réalisé par l’École française d’Athènes en 1870 et jusqu’à aujourd’hui, Délos est le lieu où les archéologues ont produit un nombre remarquable de documents innovants pour leur époque (cartes, dessins, restitutions etc …) qui deviendront des documents de référence pour les écoles d’archéologie. L’une des cartes les plus célèbres de Délos sera la carte de Maar au 1/500e. L’objectif a donc été de réunir sous la forme d’un SIG en ligne l’ensemble de la documentation produite depuis plus de 100 années de présence française sur ce site. Le travail se poursuit maintenant par la mise en valeur de la maquette numérique du sanctuaire et par l’enrichissement du site de webmapping en collaboration avec l’équipe du Consortium PTM.

Déportés de Paris et Déportés France

Pilote(s) du projet : Jean-Luc Pinol (ENS Lyon)

Laboratoires et institutions associés : UMR 7041 – ArScAn, ENs Lyon, Mémorial de la Déportation des Juifs de France

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://fnp.huma-num.fr/aws/app/cf001378-53fa-11eb-91f3-dfc85aa511ba/index.html?dummy=1635258471237

Résumé : Fondée sur les informations rassemblées par Serge Klarsfeld dans le Mémorial de la Déportation des Juifs de France, cette interface se propose de présenter une cartographie interactive pour les 78663 personnes qui y figurent. Les données sont localisées à la commune pour le territoire métropolitain et à l’adresse pour la ville de Paris. Deux interfaces, l’une à l’échelle de la ville de Paris et l’autre à l’échelle de la France permettent de montrer où et quand les personnes ont été arrêtées et comment ont été constitués les 76 convois qui sont partis de France entre mars 1942 et juillet 1944. L’approche spatiale concerne également les décès dans les camps français avant déportation (2500 personnes) et les victimes des exactions sur le territoire métropolitain (plus de 1250) principalement en 1944. Les cartes interactives développées avec le soutien de PTM à partir du logiciel GEO, reprennent les informations préparées pour les cartes papier publiées dans l’ouvrage “Convois, la déportation des Juifs de France” paru aux éditions du Détour en septembre 2019 (avec une préface de Serge Klarsfeld). L’outil interactif GEO porté par le Consortium PTM permet d’ajouter à la dimension historique de l’approche spatiale une dimension mémorielle.

Le 6 juillet 2022 a été inaugurée sur les grilles du square Francis Lemarque (rue de la Roquette) une exposition “La Rafle du Vel d’Hiv: 630 enfants du 11e arrondissement déportés sans retour”. Cette exposition associant la mairie du 11e, la FFDJF, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et PTM est visible jusqu’au 31 décembre 2022. Elle est aussi visible sur Internet avec une carte interactive sur la Rafle du Vel d’Hiv à l’adresse suivante : https://veldhiv42.huma-num.fr

Dynarep

Pilote(s) du projet :  Sandrine Robert (EHESS, UMR 8504 – Géographie-cités)

Laboratoires et institutions associés :  UMR 8504 – Géographie-cités , EHESS , UMR 7041 – ArScAn

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://abp.hypotheses.org/dynarep

Résumé : Le programme Dynamique et Résilience des réseaux de circulation dans le Bassin Parisien (DYNAREP) analyse la formation et la résilience du réseau de circulation régionale dans le Bassin Parisien de l’Antiquité à nos jours. Il s’inscrit dans la suite du programme Dynamique et résilience des réseaux routiers en région Ile-de-France : DYNARIF (Robert et Verdier dir. 2014) où une base de données cartographiques avait été initiée à l’échelle régionale à partir du géoréférencement et de la vectorisation systématique des cartes d’État-major au 1 : 320 000. Dans le cadre du programme DYNAREP sont constitués cinq états de la circulation régionale routière : un état antique à partir de la vectorisation des cartes synthétiques produites dans la collection Carte archéologique de la Gaule (M. Provost dir.) et dans le Manuel d’archéologie gallo-romaine d’Albert Grenier (1934) complétés par des études ponctuelles ; un état médiéval à partir du géoréférencement de la carte issue de la Guide de Charles Estienne (1552) produite par Serge Bonin et Robert Mandrou (1961) ; un état moderne à partir de la vectorisation de la Carte de France de Louis Capitaine réalisée à partir d’une généralisation de la carte de Cassini (deuxième moitié du XVIIIe s.) ; un état XIXe siècle à partir de la vectorisation de la Carte d’État-major au 1 : 320 000e ; l’état XXe s. est obtenu par l’affichage par flux de données des données IGN (cartes topographiques des années 1950 à aujourd’hui). La résilience d’environ 70 itinéraires régionaux d’origine antique est observée à partir du croisement de ces données géoréférencées à l’échelle des relations entre les pôles urbains, des tracés routiers et des types de viabilité des voies. Les fonds géoréférencés et vectorisés sont progressivement mis en ligne sur le portail FNP.

Dynarif

Pilote(s) du projet : Sandrine Robert (EHESS, UMR 8504 – Géographie-cités) , Nicolas Verdier (CNRS, UMR 8504 – Géographie-cités)

Laboratoires et institutions associés : UMR 8504 – Géographie-cités , UMR 7041 – ArScAn , Cons. PTM , CNRS

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens :  Dynamique et résilience des réseaux routiers en région Ile-de-France : DYNARIF

Résumé : Dynamique et résilience des réseaux routiers en région Ile-de-France : DYNARIF (Robert et Verdier dir. 2014) où une base de données cartographiques avait été initiée à l’échelle régionale à partir du géoréférencement et de la vectorisation systématique des cartes d’État-major au 1 : 320 000. Le PCR Dynarif, a été coordonné par Sandrine Robert (UMR 8558 EHESS-CRH, GGH-TERres ) et Nicolas Verdier (UMR 8504 Géographie-cités/EHGo) de 2007 à 2014. Il a associé des archéologues, des historiens, et des géographes du CNRS, des Universités Paris I et Paris X, du SRA Ile-de-France, de l’Inrap et des collectivités territoriales. Il était destiné à mieux comprendre les conditions d’émergence et de transmission des réseaux routiers de la protohistoire à la période moderne. La comparaison systématique d’indicateurs recueillis sur les voies fouillées en Ile-de-France, a permi de dégager des éléments de synthèse sur leur typologie et de proposer des protocoles d’études. Des outils ont été élaborés pour permettre une meilleure prise en compte de ces vestiges sur le terrain : élaboration d’un vocabulaire descriptif pour l’enregistrement, bases de données cartographiques et bibliographiques géoréférencées pour faciliter le croisement des sources, base de données sur la construction des voies. Les concepts utilisés pour l’analyse de ce type de structures ont été discutés et ont donné lieu à l’écriture d’un dossier spécial de la revue Les Nouvelles de l’archéologie en mars 2009 (n°115). Les données du PCR Dynarif « Dynamique et résilience des réseaux viaires et parcellaires en région Ile-de-France », qui viennent d’être publiées (52e supplément de la revue archéologique du Centre de la France, 2014), sont reversées et organisées dans la plateforme GEO sous la forme d’une base de donnée bibliographique spatialisée (BdSource) construite sur l’indexation systématique des rapports d’opération d’archéologie en Ile-de-France qui sera mise en ligne sur le portail FNP.

Epiais Rhus

Pilote(s) du projet :  Bruno Desachy (Ministère de la Culture, UMR 7041 ArScAn), Claire Besson (Ministère de la Culture, DRAC I-d-F, SRA)

Laboratoires et institutions associés : INRAP, SDAVO, UMR 7041 ArScAn, Université de PAris 1, DRAC Ile-de-France SRAIF

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://monumentum.fr/site-archeologique-gallo-romain-egalement-sur-commune-vallangoujard–pa95000010.html

Résumé : Le site d’Epiais-Rhus a fait l’objet de fouilles bénévoles entre les années 1960 et 1985, et a livré une importante occupation protohistorique encore mal caractérisée, une agglomération secondaire antique avec de nombreux bâtiments : théâtre, thermes, domus, « forum » (?), temples (lieu-dit « Les Terres Noires »)… ainsi qu’une nécropole diachronique (lieu-dit « Buisson Saint-Jean »), les vestiges couvrant globalement la période IVe s. av. n.è – IVe n.è. Sa présentation dans la Carte archéologique de la Gaule du département 95 est à ce séjour la seule synthèse réellement disponible pour ces sites. La fouille s’est interrompue en 1986, laissant une compréhension encore trop partielle du site, mais un gisement encore conservé vraisemblablement très important. Le conseil général de l’époque a acquis plusieurs parcelles de terrain agricole dans les années 1990, et a ainsi permis la protection au titre des monuments historiques d’une surface non négligeable, mais encore insuffisante pour assurer la préservation des vestiges. Devant les problèmes de conservation et l’état des archives des fouilles anciennes est apparue l’impérative nécessité de reprendre le corpus documentaire, de mener à leur terme les études de mobilier, d’acquérir de nouvelles données (photos aériennes, prospections…) afin d’interpréter le(s) site(s) au mieux, d’aboutir à un état des connaissances et du potentiel sous forme d’un équivalent des DEPAVF, et de proposer la création d’une Zone de présomption de prescription archéologique. Le Consortium PTM a été sollicité pour suivre le projet pour son expertise en matière de base de données ainsi que pour ses outils (GEO).

ERC Rural Landscape in north-eastern roman gaul

Pilote(s) du projet : Michel Reddé (EPHE, UMR 8210 – ANHIMA)

Laboratoires et institutions associés : UMR 8210 – ANHIMA , UMR 6298 – ARTEHIS , UMR 8164 – HALMA , UMR 8215 – Trajectoire , UMR 5060 – IRAMAT , UMR 6249 – Chrono-environnement , UMR 7209 – AASPE , CNRS

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://rurland.hypotheses.org/

Résumé : Le projet Rurland, financé par l’ERC (ERC-2013-ADG, agreement 338680) a pour objectif l’étude de l’espace rural dans le quart Nord-Est de la Gaule, depuis le début de La Tène D1 (milieu du 2e s. av. J.-C.) jusqu’à la fin du 5e s. ap. J.-C. Centré sur la période romaine, il se propose d’examiner, dans la longue durée, l’évolution du monde rural avec ses antécédents protohistoriques et ses mutations de l’Antiquité tardive, dans une vaste zone où la recherche récente, quoique active, n’a pas donné lieu à des synthèses. Il concerne tout le quart Nord-Est de la Gaule romaine, de la Seine au limes germanique, de la mer du Nord au plateau suisse, soit les provinces antiques de Belgique, des deux Germanies et une petite partie de la Lyonnaise. Il s’étend donc sur six états modernes (France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Luxembourg, Suisse), dans lesquels l’étude sur les campagnes romaines est inégale, pour des raisons qui tiennent à l’histoire de la recherche ancienne ou aux méthodologies actuelles, aux barrières linguistiques et bibliographiques, mais aussi à la diversité même des paysages naturels qui forment tout l’hinterland de la frontière romaine de Germanie. Les données collectées durant cet important projet sont actuellement en cours de mise en ligne sur le portail FNP.

FEDER - FERMAPYR

Pilote(s) du projet : Gaspard Pagès (CNRS, UMR 7041 – ArScAn)

Laboratoires et institutions associés : UMR 7041 – ArScAn , Univ. Paris 8 Vincennes-Saint-Denis , UMR 3685 – LAPA , INRAP , Cons. PTM , CNRS

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens :

Résumé : La moitié orientale des Pyrénées a été intensivement investie par l’industrie métallurgique depuis l’Antiquité, tout au long du Moyen Âge et à la période moderne. Elle le doit à ses richesses naturelles (importants gisements de minerai de fer manganésifère, ressources forestières et force hydraulique) nécessaires à l’exécution des procédés métallurgiques. Elle participe, en outre, des réseaux d’échanges majeurs entre le bassin méditerranéen, la péninsule hispanique et la Gaule, le long de l’axe reliant l’Atlantique et l’Aquitaine à la Méditerranée. Socle et symbole de cette activité dominante, c’est au cœur du massif du Canigou, à l’extrémité orientale de la chaîne, que les dernières mines de fer ont fonctionné sur le territoire français : les mines de Batère, définitivement fermées en 1999. Ce programme porté par le CNRS (Gaspard Pagès dir.) en partenariat avec l’université de Paris 8 (Catherine Verna dir.) s’est associé avec le consortium PTM pour développer des interfaces de gestion et d’analyse des données géohistoriques.

Ferriol

Pilote(s) du projet : Pierre Rouillard (UMR 7041 ArScAn)

Laboratoires et institutions associés : UMR 7041 ArScAn, uiv. Alicante, Casa de Velazquez

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://fnp.huma-num.fr/aws/app/86afd340-5418-11eb-91f3-dfc85aa511ba/index.html?dummy=1635258790875

Résumé : Le point de départ de cette enquête est l’identification de la pierre, tendre, de la sculpture la plus emblématique de l’art ibérique, la Dame d’Elche. Le calcaire gréseux mis en œuvre, de l’Antiquité à l’époque contemporaine (la basilique Santa María de Elche a été construite pour l’essentiel dans ce même matériau), a été exploité dans le massif de Ferriol, et notre enquête a porté sur un vaste ensemble de carrières (10 km2) formant système dans la durée, situées au nord d’Elche dans la province d’Alicante. L’entreprise a été multidisciplinaire, de la pioche à la « 3D », de l’étude de la roche à celle des cartes et textes anciens, des questions de techniques d’extraction à celle de la circulation entre les plaines du nord et le littoral. Finalement nous envisageons les usages depuis l’époque ibérique et l’histoire des hommes de ces carrières, absents de la mémoire de l’époque romaine à celle de la guerre civile. Actuellement il s’agit de mettre à disposition de tous en open data un important corpus de données sur la thématique.

HUMA - 3D

Pilote(s) du projet : Pierre Chastang (CHCSC UVSQ), Laurent Costa (IR ArScAn), Davide Gherdevich (IGR Dypac UVSQ), Eric Mermet (IR Plateforme Géomatique EHESS), Maximilien Petit (IGE CHCSC UVSQ)

Laboratoires et institutions associés : DYPAC, CHCSC, EHESS, ArScAn

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://www.dypac.uvsq.fr/huma-3d-2-0

Résumé : Le projet Huma3D financé par la DIM – MAP région Ile-de-France, a eu pour objectif de doter les laboratoires CHCSC, DYPAC, la Plateforme géomatique de l’EHESS et le programme ArcheoFab d’Arscan d’un Laser Scanner 3D (Leica BLK 360). Ce projet a pour objectif la sauvegarde, la valorisation et le traitement de données patrimoniales en 3D. Cet équipement permettra également le développement conjoint et fédérateur de projets interlaboratoires associés aux travaux du Cst PTM portant sur des espaces ou de lieux du patrimoine culturel ou naturel nécessitant une modélisation 3D. Ces projets seront développés dans le cadre du réseau des laboratoires du DIM-MAP devenu le DIM PAMIR en interaction étroite avec les dispositifs de formation par la recherche à destination des étudiants avancés de niveaux Master et Doctorat.

Incendies historiques

Pilote(s) du projet : Christophe Petit (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Laboratoires et institutions associés : UMR 7041 – ArScAn, Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : https://fnp.huma-num.fr/aws/app/ab5226ff-53f6-11eb-91f3-dfc85aa511ba/index.html?dummy=1635258877209 [Authentification nécessaire]

Résumé : Si les environnementalistes travaillent de plus en plus sur le “signal incendie” dans les séquences naturelles, les niveaux d’incendie repérés sur les sites archéologiques n’ont pas fait l’objet de la même attention par les archéologues. Pourtant, la compréhension de ces couches-repères présentes à la fois sous toutes les latitudes et quelle que soit la chronologie ( de la préhistoire aux périodes modernes) constitue un nouveau champs d’investigation pour peu que l’on prenne soin de les analyser précisément et d’y intégrer l’ensemble des données archéologiques. Dans le cadre du contrat quinquennal 2018-2023,  l’activité scientifique de ce thème associera des journées annuelles d’étude et des séances de saisie collaborative ; un colloque de clôture se tiendra la cinquième année. A chaque journée d’étude, un chercheur extérieur sera invité en complément des chercheurs locaux de notre UMR. Les travaux collaboratifs qui permettent d’alimenter la base de données seront ouverts aux chercheurs et aux doctorants de l’UMR. Ces séances seront l’occasion d’organiser le dépouillement de la bibliographie publiée, l’alimentation à distance de la base de données. Une première analyse des résultats recueillis sera présentée annuellement par un collectif de doctorants lors des journées d’études.

Itanos Fouille de la Nécropole Archaïque à Itanos (Crète orientale)

Pilote(s) du projet :  Didier Viviers (Académie des sciences de Bruxelles, unv. Libre de Bruxelles), Francis Prost (Univ. Paris I UMR 7041 ArScAn)

Laboratoires et institutions associés : Université libre de Bruxelles, université de PAris I, Efa, UMR 7041 ArscAn, IEM Rethymno

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens : http://www.arscan.fr/grec-archaique-classique/histoire-de-larcheologie-missions-archeologiques-pilotees-par-lequipe/prospection-archeologique-a-itanos-crete-orientale/

Résumé : Depuis 1994, sous l’égide de l’École française d’Athènes et de l’Institut d’études méditerranéennes de Réthymno, un programme de recherche international est mené sur le site archéologique d’Itanos, en Crète orientale. Il s’agit de reprendre les fouilles de la Nécropole Archaïque de la cité d’Itanos et de mettre en place une base de données référentielle sur l’ensemble du site. Le Consortium PTM a été sollicité pour son expertise en matière de base de données ainsi que pour ses outils (GEO).

Le Dépôt de Tavers

Pilote(s) du projet : François Capron, (Inrap), Marie-Pierre Chambon (Inrap, UMR 7041 ArScAn), Jean-Michel Morin (Service départemental de l’archéologie préventive du Loiret, UMR 7041 ArScAn)

Rôle du CstPTM : Accompagnement

Laboratoires et institutions associés : INRAP, Service départemental de l’archéologie préventive du Loiret, UMR 7041 ArScAn

Liens : https://musee-archeologienationale.fr/actualite/le-depot-de-tavers

Résumé : Ce projet a pour objectif la reprise des données anciennes de la nécropole de l’Antiquité tardive et de l’époque mérovingienne, découverte au cœur du bourg de Tavers (Loiret). Cette nécropole est connue depuis le xixe siècle. Son effectif et sa superficie totale sont inconnues. Mais près de 500 tombes ont déjà été fouillées. De ces premières analyses émergent le squelette d’une base de données relationnelles et spatiales, source première d’analyses statistiques et spatiales à différentes échelles (intra-sépulture, inter-sépultures, inter-sites) sur l’ensemble des opérations menées sur la commune de Tavers. Cette base de données spatiales a également pour objectif de servir de support aux différentes illustrations de la future publication. L’objectif est de les mettre à disposition de l’équipe qui va mener l’étude avec le soutien du consortium Paris Time Machine dans le cadre d’une interface géohistorique

L’itinérance curiale (Moyen Âge - XIXe siècle)

Pilote(s) du projet : Boris Bove (Univ. Paris 8, EA 1571 « pouvoirs, savoirs et sociétés»), Laurent Costa (UMR 7041 ArScAn), Caroline zum Kolk (IEA, Paris)

Laboratoires et institutions associés : IEA Paris, univ. Paris 8, UMR 7041 ArScAn

Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

Liens :

Résumé : La constitution et l’étude des itinéraires royaux, ainsi que l’impact de la mobilité curiale sur le quotidien de la cour et ses espaces sont au cœur d’un projet initié par Cour de France.fr et mené en collaboration avec l’UMR ArScAn et l’université Paris 8. Il adopte une structure fédérative, permettant à tout chercheur ou équipe d’y collaborer avec la publication d’itinéraires, d’études et de documents qui s’inscrivent dans la thématique. Le Consortium PTM a été sollicité pour son expertise en matière de base de données ainsi que pour ses outils (GEO). Un travail sur l’expression et la manipulation des données séquentielles et temporelles de masse à été mené et a permi de développer un curseur temporel.

Marsiglia al tempo della Rivoluzione Francesea

Pilote(s) du projet : Odore Angelo (PostDoc, IR)

Laboratoires et institutions associés : EHESS

Rôle du CstPTM : Accompagnement et maîtrise d’ouvrage

Liens : StoryMap

Résumé : (1789-1792) : ce projet présente en italien la constitution d’un SIG historique sur la ville de Marseille entre 1789 et 1792. Une StoryMap réalisée par Angelo Odore (Phd, EHESS) montre un riche contenu iconographique, des plans géoréférencés ainsi qu’une analyse spatiale des mouvements et interventions des patrouilles bourgeoises.

Où vivaient les fédérés sur le territoire marseillais en 1792 ?
Ce projet superpose les lieux de résidence des fédérés avec les sections urbaines du territoire marseillais des fédérés dans le tissu urbain marseillais. Voir la StoryMap d’Angelo Odore (Phd, EHESS) pour plus de détails.

      PCR Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

      Pilote(s) du projet : Cyrille Le Forestier (Inrap)

      Laboratoires et institutions associés : INRAP , UMR 7268 – ADES , UMR 7041 – ArScAn , Cons. PTM , CNRS

      Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

      Liens : https://www.academia.edu/9272964/PCR_Arch%C3%A9ologie_des_n%C3%A9cropoles_m%C3%A9rovingiennes_en_Ile_de_France

      Résumé : Le programme collectif de recherches Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France a pour origine la fouille de la nécropole alto-médiévale de Noisy-le-Grand (93) en 2008-2009. A la suite de cette intervention, de nombreuses questions subsistent autour de thématiques variées comme la pérennité des sites funéraires de l’époque gallo-romaine à la fin du haut Moyen Âge, la mise en œuvre des sarcophages en plâtre et leur utilisation conjointe avec des fosses sépulcrales maçonnées, le dimorphisme crânien entre les sujets mérovingiens et carolingiens, la diversité du type de mobilier funéraire selon les nécropoles ou encore la gestion des os humains perturbés du VIème siècle au Xème siècle. Le PCR archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France publiera en 2022 un ouvrage de près de 30 articles faisant la synthèse de ces recherches et divisé en 6 grandes thématiques : étudier la discipline, étudier les nécropoles, étudier les structures funéraires, étudier les manipulations osseuses, étudier le mobilier et enfin étudier la population. Ces 6 années de recherches ont abouti également à la collecte de près de 500 nécropoles qui ont fait l’objet d’un SIG pour les collègues rattachés au projet. L’alimentation de cette base de données s’est arrêtée en 2020. Il semblait nécessaire de partager toutes ces informations sur les nécropoles alto-médiévales à travers un outil disponible en ligne qui assurerait la pérennité et des données et la création de nouvelles fiches de site.

      PCR ArBap Art rupestre préhistorique dans les chaos gréseux du Bassin parisien

      Pilote(s) du projet : Boris Valentin – Univ. Paris 1, UMR 7041

      Laboratoires et institutions associés : GERSAR, UMR 8215 Trajectoires, MNHN, UMR 7194,  UMR 8215, Inrap, Mines Paristech, DRAC Île-de-France (Carte archéologique nationale), ONF, Anne-Sophie LECLERC – conservatrice du patrimoine, Musée départemental de Préhistoire d’Île-de-France.

      Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

      Liens :

       

      Résumé : Le PCR Art rupestre préhistorique dans les chaos gréseux du Bassin parisien Étude, archivage et valorisation porte sur la préservation, l’analyse et la mise en valeur des abris gravés mésolithiques et paléolithiques dans les massifs gréseux de Fontainebleau. Plus de 2 000 abris gravés, de dimensions généralement réduites, y ont été répertoriés à ce jour, la plupart par le GERSAR (Groupe d’Étude de Recherches et de Sauvegarde de l’Art Rupestre). On a pu reconnaître deux œuvres au moins dans ces abris dont la facture paléolithique est flagrante et il en existe probablement une troisième d’âge pléistocène. Il y a aussi des centaines de milliers de sillons plus ou moins profonds, souvent organisés en quadrillages. Ceux-ci remonteraient au Mésolithique. Ce projet de PCR entend remédier, notamment par la numérisation 3D et essentiellement au moyen de la photogrammétrie, à la perte irrémédiable d’information à laquelle nous exposent les risques de dégradation pesant sur bon nombre d’abris vu la fréquentation touristique très élevée de ces forêts. En plus des investigations sur les outils de numérisation, la recherche méthodologique menée en collaboration avec le consortium PTM concerne la conception d’une plate-forme de présentation en webmapping pour offrir aux participants au projet une base commune d’utilisation des données géohistoriques et des modèles 3D.

      PCR Bronze Bassée

      Pilote(s) du projet :  Patrick Gouge (departement 77)

      Laboratoires et institutions associés : CD77, INRAP, SRAIF, Université de Bourgogne, UMR ArScAn

      Rôle du CstPTM : Accompagnement

      Liens : https://journals.openedition.org/adlfi/37020

      Résumé : Une équipe composée de 10 chercheurs se propose de réaliser une synthèse des nombreuses données d’occupations de l’âge du Bronze recueillies dans la plaine alluviale de la Petite-Seine au Sud-Est de l’Île-de- France, très largement exploitée en sablière. La proposition s’appuie sur une abondante documentation constituée à partir de prospections et surtout de fouilles dont une large part a été publiée sous la forme de monographies ou d’articles à visée plus synthétique. La richesse et la large répartition des données collectées permettent désormais de mieux saisir les dynamiques et les modalités d’occupation pendant toute la période considérée. La réalisation de ce projet est prévue sur trois années (2022-2024), mais elle nécessite une année probatoire en 2021 et des moyens adaptés pour affiner le sujet, les démarches et les méthodes, appréhender la documentation et mettre en place un outil géomatique, qui intégrera également les approches et les données géomorphologiques et palynologiques les plus récentes sur ce territoire alluvial. Loin d’être isolé ou exigu, le territoire étudié s’inscrit au moins à l’échelle du bassin versant de la Haute-Seine. Le projet et les résultats ainsi escomptés entreront en résonance avec des projets similaires déjà engagés ou à venir. Il s’agit maintenant avec le soutien du Consortium PTM de construire un outil collaboratif pour traiter et analyser ces données.

      Pontoise

      Pilote(s) du projet : Sandrine Robert (EHESS) , Laurent Costa (ArScAn)

      Laboratoires et institutions associés : Archives municipales de la ville de Pontoise, EHESS, UMR 7041 ArScAn, Service départemental d’archéologie du Val-d’Oise

      Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

      Liens : https://fnp.huma-num.fr/aws/app/49588180-66db-11eb-91f3-dfc85aa511ba/index.html?dummy=1635258997312

      Résumé : Ce projet s’inscrit dans les travaux marquant un renouveau de l’analyse de morphologie urbaine ces dernières années dépassant l’analyse des seules formes planifiées pour intégrer les formes socio-écologiques, les formes spontanées, les liens avec le rural, les héritages, etc. qui structurent la ville sur la longue durée. Ce projet propose de poursuivre et compléter l’étude des formes urbaines de la ville de Pontoise qui avait été engagée dans le cadre d’un mémoire de DEA et d’une thèse et partiellement publiée. Cette étude avait montré que le croisement entre l’analyse du parcellaire du XIXe siècle, les données archéologiques et les sources historiques permettait de comprendre le développement de la ville de l’Antiquité à nos jours. Le cas de Pontoise a ainsi contribué à renouveler l’analyse morphologique montrant comment la forme de la ville est à la fois un « impensé » – résultat de stratégies sociales dont l’objectif n’est pas de créer de l’urbain – et la conséquence d’opérations urbanistiques volontaires, mais portant sur des espaces limités.

      Projet Richelieu ou Quadrilatère Richelieu

      Pilote(s) du projet : Charlotte Duvette (Inha)

      Laboratoires et institutions associés : INHA, Ecole nationale des Chartes

      Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

      Liens : https://quartier-richelieu.inha.fr/

      Résumé : Véritable enquête, ce programme s’attache à retracer l’évolution du quartier du quadrilatère Richelieu qui s’étend, entre le Louvre, l’Opéra et la Place des Victoires. Il a pour objet de mettre en place, en agrégeant les recherches faites sur l’histoire et l’architecture du secteur, du XVIIe siècle à l’époque contemporaine, une plateforme évolutive (Richelieu 4D) sous la forme d’un système informatique géohistorique. A partir de 200 000 adresses extraites d’annuaires, almanachs et registres du commerce, les données sont placées sur une carte et permettent de reconstituer l’histoire des immeubles (présentés en 3D), leurs activités professionnelles et la liste de leurs occupants. Parallèlement, des témoignages actuels de commerçants et habitants du quartier ont fait l’objet de captations qui viennent enrichir ce corpus. Enfin un travail de restitution d’une rue

      R&Cap : carte archéologique de Paris (Pilote : DHAAP, Ministère de la Culture)

      Pilote(s) du projet : Julien Avinain (DHAAP Ville de Paris)

      Laboratoires et institutions associés : DHAAP Ville de Paris , UMR 7041 – ArScAn , INRAP , DRAC Île-de-France SRA

      Rôle du CstPTM : Accompagnement et maîtrise d’ouvrage

      Liens :

      Résumé : Cette carte interactive présente plus de 2000 découvertes archéologiques réalisées à Paris. De nombreuses sources de données ont été analysées, allant des mentions de découvertes anciennes des XVIIe et XVIIIe siècles jusqu’aux rapports d’opérations archéologiques préventives les plus récents. Les archives de Théodore Vacquer – premier archéologue parisien (fin du XIXe siècle) et de la Commission du Vieux Paris, conservées à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, constituent le fonds le plus important pour documenter l’évolution de la ville de Paris. Deux autres ouvrages de référence alimentent la carte et ont été indexés : la Carte archéologique de Paris établie en 1971 par Michel Fleury et la Carte archéologique de la Gaule consacrée à Paris, publiée en 1998 par Didier Busson. Le projet est piloté par le Pôle archéologique (DHAAP) de la Ville de Paris” depuis 2014.

      Fin du PCR en 2023 (une année probatoire en 2017 et deux triennaux) ; dernière année consacrée à la mise à disposition des données.

      Le modèle de construction du corpus dupliqué à Chartres avec l’outil C’herloQ a fait l’objet d’une présentation conjointe avec Anaïs Pinhède https://hal.science/hal-03900640

      Saisie EM40

      Pilote(s) du projet : Laurent Costa (UMR 7041 – ArScAn)

      Laboratoires et institutions associés : UMR 7041 – ArScAn, Université de Paris 1, Université de Paris Ouest

      Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

      Liens : https://fnp.huma-num.fr/aws/app/1421d596-5415-11eb-91f3-dfc85aa511ba/index.html?dummy=1635258633744

      Résumé : Saisie collaborative des données de la carte d’Etat Major au 1/40000e. Ce projet a pris la forme de différents exercices de saisie collaborative associant un aspect pédagogique avec la réalisation active d’une base de données. Un premier exercice de saisie en ligne de la carte d’État-major (1820-1840) a été mis en place depuis 2014 en utilisant la plateforme GEO du Consortium PTM. Cet exercice suivi par une vingtaine d’étudiants de M1-M2 de l’EHESS et de Paris 1 chaque année visait un double objectif :

      •       Constituer un référentiel géographique sur les espaces préindustriels en relevant à partir des cartes anciennes une série de thématiques jugées prioritaires à savoir, les limites administratives, les toponymes, le réseau hydrologique, les modes d’occupation des sols et le réseau viaire.
      •       Former à la saisie collaborative les étudiants et les chercheurs participant à l’exercice.
      Tianjin Time Machine

      Pilote(s) du projet : Luca Gabbiani (EFEO, UMR 8173 Chine Corée Japon), Isabelle Thireau (EHESS, UMR 8173 Chine Corée Japon), Anne-Claude Ambroise Rendu (UVSQ, EA 2448 CHCSC), Aurélia Desplain (Postdoc).

      Laboratoires et institutions associés : Ecole française d’Extrême-Orient, UMR 8173 Chine, Corée, Japon (CCJ)

      Rôle du CstPTM : Accompagnement, maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre

      Liens :

      Résumé : Le projet Tianjin Time Machine est un projet interdisciplinaire en anthropologie sociale, histoire contemporaine, géomatique et sciences de l’information et de la communication. Il se donne pour but de créer une plateforme permettant de réaliser une visite virtuelle sonore immersive de l’ancienne concession française de la municipalité de Tianjin, à partir des édifices bâtis par le Crédit Foncier d’Extrême-Orient dans cette concession. La municipalité de Tianjin, aujourd’hui riche de plus de 15 millions d’habitants. Le Consortium PTM a été sollicité pour son expertise en matière de base de données ainsi que pour ses outils (Oronce fine).

      Projets en cours d'association

      Projets en cours d’association non encore inventoriés dans les projets associés pour l’année 2023.

      Les projets cités ci-dessous proviennent des travaux réalisés dans le laboratoire LIENSs, et sont en cours d’association avec le Cst PTM. Ils constituent un nouvel apport d’expériences variées et qui permettent d’enrichir le champ d’expertise des membres du consortium et un catalogue de projets associés déjà riche.

       

      NOM DU PROJET

      PARTENAIRES

      LIENS DES PROJETS

      PROJETS HISTORIQUES SUR VILLES

      WEBSIG HISTORIQUE LA ROCHELLE

      LIENSs,Laurence Tranoy (UMR LIENSs) collaboration débute avec INRAP

      https://tinyurl.com/rupella

      WEBSIG HISTORIQUE ALPAGE VASSEROT PARIS

      LIENSs,LAMOP, ARSCAN

      https://fnp.huma-num.fr/adws/app/9edf82be-5a25-11eb-91f3-dfc85aa511ba/

      WEBSIG ROCHEFORT CARTES ANCIENNES

      Société de Géographie Rochefort

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/0101e6d0-628e-11e8-8be3-df0fcbe237ee/

      WEBSIG POITIERS CARTES ANCIENNES

      Criham Poitiers, AHNA

      PROJETS SUR SITES ARCHÉOLOGIQUES

      PROJET ATLAS SUR LES VILLES PENINSULE IBERIQUE ET AFRIQUE DU NORD ANTIQUITE TARDIVE

      Laurent BRASSOUS (LIENSs) ANR DFG

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/5b1c0f10-7386-11ec-b348-11e51a07f6b0/

      WEBSIG SITE ARCHEOLOGIQUE DE THAPSUS TUNISIE

      Laurent BRASSOUS (LIENSs)

      privé

      WEBSIG BAELO CLAUDIA ESPAGNES

      Laurent BRASSOUS (LIENSs)

      privé

      WEBSIG TOUR DE BROUE

      Eric Normand (SRA)

      privé

      WebSIG SITE ARCHEOLOGIQUE DE BARZAN

      Laurence Tranoy (LIENSs)

      privé

      WEBSIGPCR BROUAGE 

      Eric Normand (SRA)

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/9b4ace03-de9a-11e7-b691-fb7fbacdb4cf/

      WEBSIG PCR SITES DE PRODUCTION DU SEL 17

      Vivien Mathé (LIENSs)

      privé

      PROJET MONUMEN 

      UMR TRACES Toulouse

      privé

      HISTOIRE – PATRIMOINE

      PROJET GEOLITTO

      LIENSs

      https://geolitto.huma-num.fr/

      INVENTAIRE DES SITES DU PROTESTANTISME EN NOUVELLE AQUITAINE

      LIENSs,Mickaël AUGERON (La Rochelle Université)

      privé

      INVENTAIRE DU PATRIMOINE DE FATICK (Sénégal)

      LIENSs,Mickaël AUGERON (La Rochelle Université)

      privé

      WEBSIG AQUEDUC de SAINTES

      SHACM Saintes

      privé

      WEBSIG VOIES ROMAINES 17

      SHACM Saintes Jean-Louis Hilairet

      privé

      HISTOIRE PRESQU’ÎLE DU MEDOC 

      Ausonius Projet ESTRAN Bordeaux

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/2ab5d5d8-5776-11ec-92d4-fbcb68579034/

      WEBSIG Ile D’OLERON

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/7c8f5584-c53b-11e7-b891-eba688adeee5/

      WEBSIG PROGRAMMES HISTOPARTY, CRIHAM (Poitiers) – PROJET RÉGION NOUVELLE AQUITAINE

      CIBOURE SAINT JEAN DE LUZ HISTOPARTY

      Pays d’Art et d’histoire local

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/565e7cda-81c7-11eb-bcb1-9563544df823/

      MARENNES HISTOPARTY

      SIT Marennes

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/9ec20e4f-eaa2-11e9-98ba-490a35f8e5d3/

      SAINT PORCHAIRE HISTOPARTY

      Communauté de communes oeur de Saintonge

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/be5684c3-10da-11ee-bd07-335767e62cc0/

      AUNIS SUD SURGERES HISTOPARTY 

      Criham / Communauté Communes Aunis

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/f68279f1-a9b6-11eb-80e9-db3f382e0f52/

      AIRVAULT HISTOPARTY

      Criham Poitiers

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/4421c155-293d-11ed-aa6b-9b129587853a/

      QUINCAY HISTOPARTY

      Association histoire Locale

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/3461ca7a-396b-11eb-9405-b3ef17635ffa/

      ILE DE RE HISTOPARTY

      https://tinyurl.com/ILEDERE2

      PROJETS RECHERCHE LITTORAUX

      WEBSIG BAIE DE BOURGNEUF La DANS L’ECONOMIE MARITIME ATLANTIQUE : ÎLES, PORTS ET NAVIGATIONS

      LARA (Nantes)

      privé

      SUIVI DES PROJETS SFN DANS LES CARAIBES ET OUTRE MER (ADAPTOM)

      Virginie DUVAT (LIENSs)

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/80d99d26-777b-11eb-8d54-3f1ee6a236fa/

      CARTOGRAPHIE LITTORALE DE LA COTE NORMANO-BRETONNE

      CGEL CEBM Normandie

      privé

      SIG DES ANCIENNES ECLUSES POISSON SUR ILES DE RE ET OLERON

      LIENSs

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/1c02fb55-3cb3-11e8-8da1-ff5fe14c01f1/

      EVOLUTION POINTE DU CAP FERRET

      LIENSs

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/91ad3a65-5d01-11e9-9d3a-d1514a314c5b/

      WEBSIG SAINT TROJAN TRAIT DE COTE

      LIENSs

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/c58205e9-dc26-11e7-b691-fb7fbacdb4cf/

      WEBSIG KENDARI (INDONESIE)

      LIENSs

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/b17fd80d-7ea2-11ec-a488-6d82ab81d0a1/

      EVOLUTION DU LITTORAL DE La BAIe AIGUILLON ET FAUTE SUR MER 

      thèse CRIHAM

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/c4f41a42-d85d-11e8-ac60-c512d742cad3/

      PROJETS TECHNIQUES DONNÉES

      MNT LIDAR 17 2021

      LIENSs

      https://geoapps.huma-num.fr/aws/app/11aefc38-0078-11ee-88ab-4d0422ab4588/index.html?dummy=1695990057528

      CARTES DE TEMPÉRATURE NOUVELLE AQUITAINE AVEC LANDSAT 8

      LIENSs

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/97550067-7ce4-11eb-98a1-0f5b4c90bb00/

      GEOREFERENCEMENT ET ASSEMBLAGE DES CARTES DE CLAUDE MASSE ENV. 1700

      LIENSs

      https://geoapps.huma-num.fr/adws/app/0aa134e8-7813-11ea-b3d3-a99443812df6/